5 avril 2011

... (...) ...

Je sais, je sais. Aujourd'hui, ça devrait être Cobain Day.
Le seul problème, c'est que, pour ne rien vous cacher, ma vie en pas Rock a rattrapé La Mort en Rock et je n'ai à l'heure actuelle pas une minute à moi pour m'occuper de ce blog correctement.

2 mois sans accroc, c'est à la fois surprenant et affligeant, mais le fait est là: soit je fais une pause le temps de régler tout ce que j'ai à régler, soit je vous colle direct des liens vers Wikipedia et des articles faits à la va-vite.

Donc, promis, dès que possible, je reprends le cours de cette néchronologie, mais là, pour une durée que j'espère la plus courte possible, je dois lever le pied. En temps voulu on rattrapera le temps perdu, et le retard accumulé.

Encore désolé.

31 mars 2011

1996 - Jeffrey Lee Pierce

(Parenthèse d’introduction: je me rappelle de nombre de discussions sur le theme “le Gun Club est-il encore trop méconnu?”, et je vous le dis, j’ai la réponse : c’est oui. Impossible de trouver une bio complète de JLP sur le Net, c’est à cela que vous devrez la médiocrité de l’article à venir.)

Jeffrey Lee Pierce est né en 1958 à Montebello en Californie. Une fois ado, il traîne pas mal dans les clubs de Los Angeles et sa région, écrivant pour des fanzines au sujet de groupes qu’il apprécie et de leurs concerts (X, Television, Cramps, et même Blondie dont il deviendra président du fan club). Rencontrant Kid Congo Powers, il décide de la motiver à se mettre à la guitare et ils montent tous deux un groupe tout d’abord appelé The Creeping Ritual. Non qui sera bien vite remplacé par « The Gun Club »,sous lequel ils écument les salles californiennes. Cette tournée aboutit à la sortie du premier album du groupe, Fire of Love, en 1981, après lequel Kid Congo Powers quitte le groupe pour rejoindre les Cramps (mais il reviendra en 1984. Avant de repartir. Enfin…) Groupe au line-up changeant, le Gun Club enchaîne les albums au rythme d’un par an. Miami, en 1982 (sur lequel apparaît, en guest, sous le pseudo « D.H. Lawrence »… Debbie Harry. Death Party EP, 1983. Las Vegas Story, 1984. Le groupe se taille une sacrée réputation du fait de la performance dont est capable Jeffrey Lee sur scène, criant, gesticulant, haletant…

A partir de 1984, après que le groupe ait, entre autres, ouvert pour Siouxsie aux US, JLP décide de s’installer à Londres, et de faire un petit tour du monde, via l’Asie et plus particulièrement le Japon. Le groupe est… pas vraiment dissous, mais en panne.

C’est le moment que choisit Pierce pour enregistrer et publier son premier album solo, « Wildweed », en 1985, avec, cette fois – ci, sa copine à la guitare.

De retour en Angleterre, Jeffrey rencontre Robin Guthrie des Cocteau Twins dans un pub. Tous deux admirateurs du travail de l’autre, il décident de travailler en semble, ce qui aboutira au reboot du Gun Club, avec l’album Mother Juno en 1987. A partir de ce moment, Jeffrey Lee mènera de front trois carrières, par épisodes : Le Gun Club, ses disques de spoken word, et ses albums solo (le second, un album de blues, « Ramblin’ Jeffrey Lee » sortira en 1992). Toujours autant passionné par le Japon, Jeffrey décide d’aider certains groupes japonais à accéder à la célébrité, tournant avec eux (entre autres, on retrouve parmi ces groupes, les 5678s pour les plus connus.) Il se réinstalle à Los Angeles à ce moment là, afin de faciliter ses allers-retours.
 
Il commence également à écrire son autobiographie, et monte un nouveau line-up du Gun Club (qui sera le dernier sous le nom « Gun Club ») avec Romi Mori (sa copine, donc), Kid Powers, la section rythmique de Wayne Kramer… Un seul concert sera donné sous cette forme, certes, mais un concert acclamé.

J’a&i jusqu’à présent passé sous silence les problèmes de santé dont était victime Jeffrey Lee, en particulier son alcoolisme, dans lequel il avait rechuté peu début 1996. En visite chez son père, dans l’Utah, Jeffrey Lee tombe dans le coma, à cause d’ un caillot de sang dans le cerveau. Les opérations et autres tentatives médicales seront vaines, et il en décèdera le 31 Mars 1996, à 37 ans.




(Je voulais conclure sur ma chanson préférée de toutes celles que je connais de lui… mais impossible de la trouver sur Youtube. Donc ce sera le classique des classiques, mais je vous conseille tout de même fortement d'aller écouter cette chanson ci aussi.)





Découvrir Jeffrey Lee Pierce & le Gun Club : Tout le monde dira « Fire of Love », premier album du Gun Club, et c’est vrai. Mais j’ai eu du mal au début, et il m’a fallu commencer par "WildWeed" avant d’apprécier cet album. Donc je dirais, les deux.

26 mars 2011

2002 - Randy Castillo

Je ne vous cacherai pas que, sur ce coup là, le fait de devoir écrire sur Randy Castillo m'apparaît comme un propice relachement.
Randolpho Fransisco Castillo est né le 18 Décembre 1950 à Albuquerque, au Nouveau Mexique. Au sein d'une famille de cinqu enfants, il apprend à jouer de la trompette, mais se découvre rapidement une passion pour la batterie. Le passage des Bealtes au Ed Sullivan show en 1964 le confortera, dira-t-il plus tard, dans son choix.

Il devient donc batteur, un vrai (un dur, un tatoué), mais réalise assez vite que les opportunités pour faire de la musique à un niveau professionnel sont assez maigres au Nouveau – Mexique. Il décide donc, en 1981, de tailler la route et d'aller tenter sa chance à Los Angeles avec son pote guitariste Tim Pierce, avec lequel il partage une piaule.

Il parvient à se faire embaucher pour jouer sur l'album Dancin' on the Edge de Lita Ford. Certes, Lita Ford n'est pas la plus grande des stars de l'époque, mais tout de même, c'est un premier pas pour se faire un nom. Surtout que le copain de Lita Ford, à l'époque, n'est autre que  Nikki Sixx (soit donc, le bassiste et principal compositeur de Mötley Crüe – groupe qui, lui, est plus ou moins la plus grande star de son époque.)

Or donc, en une occasion particulière, Randy reçoit un coup de fil de Tommy Lee qui appelle d'une soirée où il est avec Mötley, mais aussi Ozzy Osbourne (à l'époque, les deux tournent ensemble). Il s'avère qu'Ozzy recherche un nouveau batteur. C'est Randy qui récupère le poste. Il restera aux côtés d'Ozzy de 1986 à 1993., après quoi il quitte, en de bons termes cependant, Ozzy et ses potes. Pendant quelques années, fort de sa réputation dans le milieu, il participe ici et là à divers projets. Il assure la batterie sur la piste chantée par Ronnie James Dio d'un tribute à Alice Cooper. Il assure aussi toutes les parties de batterie d'un tribute à Def Leppard. Il est quelques temps batteur du Vince Neil Band, projet solo du chanteur de Mötley Crüe entre le moment où celui-ci a quitté le groupe et le moment où il y est revenu.

Puis c'est au tour de Tommy Lee de quitter Mötley Crüe, et c'est Randy qui récupère la place, le temps d'un album, New Tatoo. Il est censé jouer sur la tournée qui suit, mais, un soir, après avoir donné un concert avec son side-project de musique mariachi "Azul", il se sent mal et sa&ute dans un taxi vers l'hôpital. Alors qu'il arrive, il s'évanouit. Il est opéré en urgence pour un ulcère duodénal rompu, et on lui découvre un cancer. Celui-ci entre en rémission, on annonce même la venue de Randy pour le prochain Ozzfest… Mais celui-ci décède le 26 mars 2002 à 51 ans. Il venait de commencer à travailler avec l'ex bassiste d'Alice in Chains, et cherchait un chanteur pour ce nouveau groupe.


[ Pour la vidéo, j'ai cherché à éviter le "drum solo"… Alors j'ai mis "Mr Crowley"]





Découvrir Randy Castillo: Vous êtes sur? Allez, le live & loud d'Ozzy, 1993.

19 mars 2011

1990 - Andrew Wood

Andrew Patrick Wood (vous n’imaginez pas à quel point ca peut me faire plaisir que de tomber sur un mec qui a utilisé son prénom complet, et n’est pas plutôt devenu Andy par exemple) est né le 8 janvier 1966 à Columbus dans le Mississippi. Mais il a grandi à Bainbridge Island, dans l’état de Washington. Il est le plus jeune des trois frères, et leurs parents, qui n’ont rien contre la musique, les encouragent dans leur volonté d’apprendre à jouer d’un instrument. Cela aboutit à ce qu’il monte un groupe avec son frangin : Malfunkshun (je ne vous cache pas que si je dois écrire plusieurs fois le nom de ce groupe dans l’article, je vais finir par le maudire au plus vite. Mais bon, tout le monde ne peut pas s’appeler ABBA). Ce groupe, donc, enregistre sa première démo en 1980, et présente la particularité d’être un groupe particulièrement branché glam rock, chacun des membres s’étant créé un alter égo scénique, a l’instar d’Andrew qui devient « Landrew the Love Child ».

Le seul problème c’est qu’Andrew marche un peu trop à la came (« pour aider son «alter ego rock » ») et rentre donc en desintox en 1985. A son retour, le groupe se remet à bosser, ce qui aboutira aux deux seuls titres jamais publiés officiellement par Malfunkshun : « With Yo’ heart (Not Yo’ Hands) » et « Stars-n-You » sur une compilation pour le label C/Z records. Le groupe a ensuite juste le temps de se faire rembarrer par Sub Pop sous prétexte qu’ils ne sont « pas assez Grunge » avant de finalement se séparer vers 1987 / 1988 – en réalité, à ce moment là, le groupe n’est plus en activité, les musiciens bossent sur d’autres projets, mais le groupe n’est pas officiellement démantelé.
Attention lecteur, là ça devient sérieux : la scène de Seattle dans le seconde moitié des années 80, c’est un peu une série de l’été de TF1 : tout le monde fricote avec tout le monde t’y comprends plus rien.

Quoi qu’il en soit, en 1988, Andrew Wood et Regan Hagar (le batteur) décident de monter un groupe avec les guitariste et bassiste d’un autre groupe qui vient de se séparer de 1988, nommé Green River. Ces mecs s’appellent Jeff Ament et Stone Gossard. Le groupe qu’ils montent tous ensemble s’appelle « Lords of the Wasteland ». Mais au début 1988, le groupe décide d’embaucher un nouveau Guitariste, Bruce Fairweather, et de changer de batteur, Greg Gilmore prenant place derrière les futs.
Et évidement vu qu’on change 30 % de l’effectif, le groupe change de nom, et devient Mother Love Bone, qui se voit considéré comme un des groupes les plus prometteurs de la scène locale : dès début 1989, ils signent sur PolyGram, ce qui leur permet de sortir, en Mars, Shine, leur premier EP. A la fin de l’année, ils retournent en studio pour enregistrer un album. C’est le moment clé de leur carrière, tous les yeux sont tournés vers Seattle, et Mother Love Bone a moyen  de vraiment réussir à percer, à « make it big » comme on dit. L’album s’appelle Apple et doit sortir en Mars 1990.

A ceci près que, le 16 Mars au soir, Wood est découvert dans un état comateux par sa copine, après une overdose d’héroïne.  Il est conduit à l’hôpital et placé sous assistance… Mais Wood fait un anévrisme cérébral qui lui fait finalement perdre ses capacités cérébrales : l’assistance vitale sera finalement coupée le 19 Mars.
L’histoire continue cependant derrière : son ancien colloc propose aux membres de Mother Love Bone d’enregistrer un single hommage à Wood, qu’il a écrit. Ce type, c’est Chris Cornell de Soundgarden, qui propose donc à Gossard et Ament de bosser avec lui, son batteur (Matt Cameron) et Mike Mc Cready. Ils sortent un single, puis un album en 1991 sous le nom Temple of the Dog*. A peu près au même moment, Alice in Chains qui sort son premier album (Facelift) le dédie à Andrew Wood, tout comme le sera Would ? sur leur second album (mais on reparle d’Alice in Chains sous peu de toutes façons)

Derrière ça, Ament, Gossard et McCready décident de monter un groupe ensemble, pendant que les deux autres retournent à Soundgarden. Ils recrutent un batteur et un chanteur, ce dernier étant un certain Eddie Vedder. Mais ça c’est une autre histoire.
Après, je veux pas dire… Peut-être que j’ai l’esprit ultra mal tourné, mais je trouve qu’il y a une logique dans le fait de passer de Mother Love Bone à Pearl Jam.

 En totale méconnaissance de cause, je vous propose d'écouter "Stardog Champion": 


 Découvrir Mother Love Bone: unne compilation intitulée tout simplement "Mother Love Bone"  et regroupant en fait l'album Apple et l'EP Shine a été publiée en 1992. cela m'apparait comme un logique conseil.

* Remarquez tout de même qu’en fait… Mis à part le chanteur, c’est la composition exacte du Pearl Jam actuel. C’était bien la peine de changer 3 fois de batteur.


Remarque: J'ai conscience que j'ai un jour de retard par rapport à la théorie. Mais je vous propose simplement que, dans le cas où plusieurs articles devraient être publié le même jour, et que les jours suivants sont libres (je sais déjà que je n'aurais pas toujours cette chance), leur publication soit étalée sur plusieurs jours consécutifs. J'espère que cette entorse à la logique uinitiale vous conviendra malgré tout.

1982 - Randy Rhoads

Randy Rhoads est né Randall William Rhoads le 6 Décembre 1956 à Santa Monica, en Californie. Son père quitte sa mère alors qu'il n'a que 17 mois, mais Randy restera en contact avec lui jusqu'à la fin de sa vie. Il est le plus jeune d'une fratrie de trois. Sa mère travaille dans une école de musique, et c'est grâce à son goût pour la musique et à une vieille guitare retrouvée chez son grand père qu'il se met à bosser la guitare folk dès ses 6 ans.

A 14 ans, il monte son premier groupe, avec un de ses frangins à la batterie: Violet Fox. Avec ce groupe il joue principalement… dans l'école de sa mère, des reprises de Mountain, des Stones, d'Alice Cooper, de Bowie. Le groupe finit par se dissoudre, et il monte avec son meilleur ami (auquel il a appris à jouer de la basse) un nouveau groupe, The Whore, qui évoluera e changera de nom pour devenir Quiet Riot. Avec Quiet Riot, il joue dans les clubs de LA, les classiques, quoi. Puis le groupe parvient à signer un contrat, pour sortir un album… au Japon exclusivement. Puis un second (le premier étant sobrement appelé "Quiet Riot", le second s'appelle "Quiet Riot II".

C’est à ce moment là, après la sortie du second album et alors que le groupe tourne un peu en californie, qu’un ami de Randy (le bassiste de Slaughter) vient lui dire qu’Ozzy Osbourne, après avoir fait auditionner quasiment tous les guitaristes de Californie, est sur le point de lacher l’affaire et de retourner en Angleterre. C’est alors que, tel une Candrillon du Metal, Randy arrive et finit par rejoindre le groupe d’Ozzy, pour ce qui reste les meilleurs albums solos du Prince des Tenebres : Bilzzard of Ozz et Diary of a Madman. Le groupe est alors composé d’Ozzy, Randy, et des ex bassiste et batteur d’Uriah Heep. Au cours des tournées, le groupe partagera l’affiche avec, entre autres, Mötörhead, et Saxon (pendant 3 jours. Après lesquels Ozzy se fera interner.)
Alors que la tournée Diary of A Madman allait bientôt finir, Randy hésitait à faire une pause avec le groupe, d’une part pour passer un examen de guitare classique, de l’autre, pour répondre à quelques propositions qu’il avait reçu pour faire musicien de studio.

Mais le 18 mars 1982, c’est le drame. Sur la route entre Knoxville et Orlando, le groupe s’arrête dans la propriété de son chauffeur de car. Celui – ci, titulaire d’un certificat de pilote (dont personne ne sait encore à ce moment là qu’il est expiré) et d’un petit avion de modèle Beechcraft Bonanza F – 35, propose aux gens de les emmener faire un petit tour dans les airs. C’est pour le second tour que prennent place dans l’avion Randy et Rachel Youngblood, coiffeuse de la tournée. Le problème, c’est que le pilote s’amuse à faire du rase-mottes, mais un peu trop en fait. Au quatrième passage l’avion heurte le bus de tournée, puis un pin, puis s’écrase. Randy avait 25 ans. Et le groupe de ne pas jouer à Oralndo le soir suivant, restant à attendre l’arrivée des familles des victimes.

C’est là qu’on voit le sens de l'honneur dans le milieu Hard Rock des années 80 : quand ta coiffeuse vient de décéder, tu ne joues pas le soir suivant.

Evidement, ce sera « Crazy Train » :





Découvrir Randy Rhoads : Jouant pour Ozzy, on conseillera le live Tribute (1987 je crois – donc, oui, posthume), avec du solo de guitare bien long comme il faut.