20 février 2011

2003 - Ty Longley



Il n'y a pas grand-chose de passionnant à raconter sur la vie de Ty Longley, né à Sharon, Pennsylvanie, le 4 Septembre 1971.
Guitariste et chanteur spécialisé dans ce mouvement éternellement sous-estimé qu'est le Glam Metal, il fut membre de Samantha 7 (side project du leader de Poison), joue sur l'album solo de Nick Menza (batteur de Megadeth), mais fut, surtout, membre de Great White, groupe qu'il a rejoint en 2000.

Great White n'est, finalement, "que" un des groupes ayant connu le succès dans la vague Glam Metal qui a déferlé aux USA et sur MTV dans les années 1980, avec, comme plus grand succès "Once bitten, twice shy".

Mais, me direz-vous, si Ty Longley, tout comme le groupe dans lequel il a joué sont si peu intéressants, pourquoi tu nous en parle? La réponse, c'est que Ty Longley est mort lors d'un des grands drames qu'a connu l'Amérique moderne.

Nous sommes le 20 février 2003, au 211 Cowesett Avenue à West Warwick, Rhode Island. L'adresse de The Station, club spécialisé dans le Rock'n'roll et le Glam Metal, et ce soir, la tête d'affiche, c'est Great White. Le groupe monte sur scène un peu après 11:00 P.M. et commence à jouer Desert Moon. Et lance, comme tout bon groupe de Glam metal, le spectacle pyrotechnique qui va de paire avec le show… A ceci près que le matériau qui sert à l'isolation phonique du club, cette mousse collée au plafond, est inflammable et est atteinte par une des gerbes d'étincelles hautes de 15 pieds qui étayent le show.

Le mémorial, sis à la place du club.

Le club sera complètement englouti par les flammes en cinq minutes et demie. Au final, 132 personnes auront réussi à sortir indemnes, 230 seront blessées, et 100 seront retrouvées mortes, au nombre desquelles Ty Longley, 31 ans.

19 février 2011

1980 - Bon Scott

Bon Scott est né Ronald Belford Scott en Ecosse en 1946. Il quitte l'Ecosse  avec ses parents, direction l’Australie, alors qu’il a 6 ans. Avant de décider de faire Rockstar comme métier, il cherche tout d'abord à s’engager dans l’armée australienne qui le réforme for being deemed as socially maladjusted.(Ca rend vachement mieux si on le laisse en Australien dans le texte je trouve. Mieux que le français "réformé P4" en tous cas.)


Il rejoint d’abord les Spektors en tant que batteur. Et parfois, il chante. Il monte ensuite les Valentines, et là, il chante sans battre. Le groupe aura de petits succès à l’échelle australienne avec des titres nommés Juliette et Everyday I have to cry, mais il devra quitter le groupe après avoir été (attention, record) le premier rocker australien arrêté pour possession de marijuana. Il rejoint alors le groupe Fraternity avec lequel il tourne, jusqu’en Europe en 1971. C'est lors de cette tournée qu'il aura l'occasion de voir sur scène Brian Johnson, chanteur qui lui laissera une sacrée bonne impression… Et qui sera à terme son successeur au sein d'AC/DC après un temps de réflexion sévèrement court (5 mois après la mort de Bon Scott, le premier album d'AC/DC avec Johnson était dans les bacs. In black. (Toutes mes excuses)).

Bref, Bon Scott rejoint AC/DC en 1974, remplaçant leur ancien chanteur (un dénommé Dave Evans), Angus et Malcolm Young étant les jeunes frères d’un de ses potes. Ce sera lui qui fera prendre au groupe leur orientation Hard Rock, le groupe étant au départ un groupe de Glam. Il restera chanteur des débuts (l'album "High Voltage" jusqu'au couronnement planétaire "Highway to Hell", en passant par l'éternel "Let There be Rock".




C’est à Londres, dans le quartier de Camden, et après une bonne nuit de cuite, qu'un de ses amis, le croyant endormi, le laisse cuver dans sa Renault 5, avec une couverture sur le dos, pour la nuit. Le lendemain matin, le trouvant toujours endormi, cet ami (rebaptisé du nom d'Alistair Kinnear par les autorités anglaises pour préserver son anonymat) décide de l'emmener à l'hôpital, où les médecins ne pourront que constater le décès de Bon, l'intronisant au Panthéon des rockstar étouffées dans leurs propres vomissures… circonstance de décès délicatement rebaptisées "heavy alcohol poisonning" par les autorités médico-légales. Il avait 33 ans.



Evidement,  Bon Scott était une personnalité suffisament importante pour que certaines théories du complot aient vu le jour après sa mort… A commencer par la théorie de l'hypothermie (il faisait moins de 0°C le matin où on l'a conduit à l'hopital) dont le plus ardent défenseur est Ozzy Osbourne.
Mais bon, pour une fois que les médecins sont d'accord avec la légende, on ne saurait se priver d'imprimer la légende. Let There Be Rock.


12 février 2011

1995 - Phlip Taylor Kramer



Mener une carrière entière sur un seul morceau, ils ne sont pas nombreux à l'avoir fait. Mais quand le morceau en question montre que ce sont des rockeurs psyché qui ont inventé rien moins que le heavy metal (et à mon humble avis le Stoner par la même), ce serait presque mérité.

Avec In a Gadda da vida*, Iron Butterfly a livré, en un seul titre la quintessence du Heavy Metal, dans ses qualités comme dans ses défauts: riff plombé répétitif, morceau à rallonge (17 minutes, soit finalement l'intégralité de la face B de l'album), solo de batterie, solo de guitare, solo d'orgue, les trois à rallonge aussi. Personnellement, j'ai un mal fou, au court de ces 17 minutes, à savoir si ce morceau confine plus au génie ou à l'indécence.

Pourquoi citer ce morceau alors qu'il ne concerne pas à proprement parler l'homme qui nous intéresse aujourd'hui? Déjà parce que c'est en cherchant à en savoir plus sur Philip Taylor Kramer – bassiste du groupe à partir de 1974, soit donc bien après le succès originel- que j'ai découvert que le groupe tournait encore aujourd'hui, et ce sans aucun des membres de départ.

Philip Taylor Kramer, disais-je, avait rejoint le groupe en 1974 (donc facile 6 ans après le tube). Enfin, pour être précis, il était bassiste dans la reformation sous le nom d'Iron Butterfly du groupe, autour du batteur d'origine. En tant que bassiste, c'était à lui que revenait le luxe d'ouvrir le morceau mythique par le non moins mythique "toum, toum, tou-dou-dou-doum ouin, ouin, ouin-ouin." De plus, sur scène, c'est lui qui chantait le morceau.

Reste qu'il quitte le groupe en 1977. Et crée, en 1990, avec Randy Jackson (le frère de Mickael), une entreprise qui développe des formats de compression pour CD-Roms. Certes, ça n'a pas l'air important comme ça, mis à part le coup du frangin Jackson. Reste que c'est important pour la fin.

Le 12 Février 1995, il part pour l'aéroport de Los Angeles, pour aller chercher un investisseur. Il a alors 42 ans. Il passe une série de coups de fil, dont un à la police disant: "I’m going to kill myself. And I want everyone to know O.J. Simpson is innocent. They did it ".

Après quoi, on entendra plus parler de lui. Sa disparition constituera un mystère durant plus de quatre ans, jusqu'à ce qu'on retrouve au fond d'un Canyon de Malibu sa voiture, avec, à l'intérieur, ce qui sera identifié comme son squelette, le 29 Mai 1999. Back In a gadda da vida.



* In-a-gadda-da-vida, pour ceux qui ne le sauraient pas, c'est en fait "In the garden of Eden" prononcé par Doug Ingle (Voix / orgue), qui est sous acide au moment de l'enregistrement.

10 février 2011

1975 - Dave Alexander




J'ai toujours, dans mon esprit, associé les Stooges – et par-là je veux dire "les Stooges originels"- aux frères Dalton. En grande partie à cause du verso de la pochette de leur premier album, mais aussi parce que le groupe est composé d'un petit nerveux montrant de sévères tendances à la folie et d'un goût particulier à se rouler par terre, et de deux frères dont j'étais incapable de dire qui était lequel tant que les deux étaient vivant.

Mais aujourd'hui, on se retrouve à s'intéresser au cas de celui qui, pas de chance, se récupère dans mon esprit le rôle d'Averell, sans pour autant forcément le mériter: David Michael Alexander, premier bassiste des Stooges.

Il a beau être celui dont on a du mal à se souvenir, sans lui, pas de Stooges. Parce que c'est lui qui a vendu sa moto en 1965, pour pouvoir partir en Angleterre avec son pote Ron Asheton, et voir sur scène les Who et le marasme qu'ils étaient foutus de coller dans les salles de l'époque… Marasme qui inspirera à n'y point douter l'œuvre de son futur groupe.

De plus, il a commencé à jouer avec les Stooges sans rien connaître à la basse. Oui, d'autres l'ont fait. Sauf que lui, bosseur invétéré et acharné a fini par en tirer quelque chose. Certes, sans en devenir un virtuose, mais quand même, c'était pas de la merde non plus. Et il fut également compositeur de quelques titres: We will fall, Little Doll, Dirt et 1970. Pas forcément les meilleurs, mais pas non plus les plus dégueus.

Sauf que… bon, l'histoire est connue, les Stooges ne constituaient pas le groupe le plus "clean" de l'histoire. Assez loin du Straight Edge, même. Et Dave… lui c'était la picole. Ca lui vaudra d'être renvoyé des Stooges, après s'être pointé en concert trop bourré pour jouer, lors d'un festival d'Aout 1970. (Le "Goose Lake International Music Festival". Ce qui est assez ironique, c'est qu'il se soit fait virer pour alcoolisme alors  qu'ils marchaient tous à l'héroïne dans le groupe – sauf Ron Asheton) Laissant ainsi le champ libre à Ron Asheton de s'emparer de la place de bassiste.*

Les Stooges se sépareront et se reformeront sans lui. La première fois parce qu'il ne sera pas rappelé par Iggy. La seconde parce qu'il sera déjà mort.
 En effet, le 10 Février 1975, tout d'abord admis à l'hôpital d'Ann Arbor (la bourgade de la banlieue de Detroit d'où sont originaire les Stooges) pour une pancréatite (due à son alcoolisme), il meurt à cause d'un œdème pulmonaire. A 27 ans.

(Ah, en fait, si, il a un rapport éloigné avec Averell Dalton: pour gagner un pari, il a réussi à se faire virer de sa dernière année de lycée au bout de 45 minutes. Fort. Mais un peu con.)






Découvrir les Stooges: Pour ce coup, Fun House (1970)


* Ami novice des Stooges, tu ne pourras saisir toute l'ironie de cette phrase que lorsque j'aurais évoqué Ron Asheton (donc en Janvier prochain). Toutes mes excuses. Mais tu la trouveras amusante, le moment venu.

6 février 2011

1998 - Carl Wilson

  -         Putain, les mecs, aujourd'hui c'est l'anniversaire de la mort de Carl Wilson… Faut qu'on trouve un truc intelligent à dire.

  -         Carl Wilson? Je propose "ode au Wilson inconnu" comme titre.

  -         Non, mais arrête, c'est sur, il était moins… flamboyant que ses deux frères, mais bon.

  -         Et il est mort comment?

  -         Cancer. Des poumons et du cerveau.

  -         Ah ouais. En quelle année?

  -         1998.

-         Ah ouais. Et t'es sur que c'est une vraie Mort en Rock ça? Parce que quand même… un cancer, à 51 ans, alors que le gros de la carrière de ton croupe c'était il y a au moins 25 ans… Ca a pas l'air de remplir vraiment les conditions de départ.

-         Sauf qu'il était en tournée avec les Beach Boys (ou qu'il venait d'en finir une, je sais plus) quand il est mort.

-         Attends, on va trouver un truc… Il faisait quoi dans les Beach Boys?

-         Guitariste et chanteur sur quelques morceaux.

-         Des albums solos genre "en fait il était meilleur compositeur que son frère"?

-         Albums solos, oui, deux: Carl Wilson en 1981, et Youngblood en 1983. Mais pas de quoi la jouer meilleur compositeur, pour deux raisons. On doit garder ça pour son frère, et en plus c'est pas vrai.

-         Bon, sinon, il a fait quoi d'autre.

-         Ben, il est mort six mois après sa mère… A partir de 1966  / 1967 il chante de plus en plus chez les Beach Boys… Au point que sur la fin, sur la dernière tournée, il devait foncer en coulisse reprendre un peu d'oxygène entre les morceaux, et ne se levait que pour un seul morceau, sur lequel il chantait, et qu'était même pas "Good Vibrations".

-         Parce que c'est lui qui chantait sur Good Vibrations?

-         Eh ouais.

-         T'aurais pas pu le dire direct?

-         Tu sais, moi, les Beach Boys…

-         Ouais, je devine, là… Mais attends, si t'es capable de passer outre une info du genre "c'est lui qui chante sur Good Vibrations", j'ai peur. Vas-y, balance: c'est quoi le morceau pour lequel il se sentait obligé de se lever?

-         Euh… "God Only knows". Ca a pas été repris par Beck ce morceau?

-         Putain. "God only knows". Rien que ça. Et tu hésitais à en parler.

-         Oui, mais tu sais, moi, les Beach…

-         T'es viré.





(Découvrir les Beach Boys: Pet Sounds, 1966)

4 février 2011

2009 - Lux Interior


Psychobilly. Voilà encore un nom de mouvement musical à coucher dehors. Sauf que voilà: les Cramps ont été un groupe fascinant, et Lux Interior (né Erick Lee Purkhiser) fut l'un des garants d'une Rock n' Roll attitude sans faille.
Mélant Surf Music, Rockabilly et influence des films de série B, Interior, sa chère et tendre Poison Ivy et un casting défilant derrière eux au sein des Cramps est parvenu à créer un style original, se posant en créateurs et leaders d'une scène qui a depuis fait florès. Un genre dont on arrive jamais à savoir d'il est plus glauque que drôle ou l'inverse. Série B, voire Z, quoi.

Le groupe fut créé dans l'Ohio en 1973, puis monta faire carrière à New-York en 1975. Et ce jusqu'en 2009. 24 ans de carrière, creusant toujours le même filon, se revendiquant descendants du Garage originel (cf. les reprises de Strychnine, Psychotic Reaction, Surfin' Bird…. Toutes démentielles.), fournissant un catalogue de titres effectivement digne des meilleures séries B: I was a teenage Werewolf, Garbageman, The Mad Daddy, Voodoo Idol et j'en passe.

L'ironie, avec les Cramps, c'est qu'ils sont un groupe culte, mais pas un groupe "transversal". Il ont créé un style, mais n'ont pas vraiment influencé les branches d'à côté, même s'ils firent partie à juste titre du noyau du mouvement punk new-yorkais. Mais bon, Les Cramps, déjà en soi, c'est tellement bon.

En plus, Lux Interior, mort à 62 ans le 4 Février 2009 à 4h30 du matin, à cause d'une "dissection aortique", était un collectionneur de vinyles impénitent. Encore un exemple pour la jeunesse qu'on a perdu.




Découvrir les Cramps: J'aurais tendance à conseiller "Off the Bone" (compil, 1983), mais vu qu'il est surtout constitué de reprises, je le complèterai d'un "vrai" album: Song the Lord taught us (1979)

3 février 2011

1959 - "The Day the Music Died"

Toute religion a son mythe fondateur. La religion Rock n' Roll, selon les points du vue, a pour mythe fondateur soit l'entrée d'Elvis en studio, soit l'échange démoniaque de Robert Johnson.

La religion de la mort en Rock aussi, a son mythe fondateur, et c'était une simple question de logique que de commencer par celui-ci. "The Day the Music Died". 3 Février 1959. La mort en Rock la plus symbolique, la plus traumatisante, et à mon humble avis pas près d'être dépassée.

Ce n'est, techniquement, pas la Mort en Rock originelle (on peut considérer que c'est Johnny Ace, ce qui nous ramènerai en 1954). Mais c'est le mythe fondateur.

Tout ce qui fait la mort en Rock est déjà dans cet évènement.

Nous sommes à  Mason City, Iowa, où Buddy Holly (né Charles Holley) et The Big Bopper (né Jiles Perry Richardson) viennent de jouer, dans le cadre de la tournée dont ils partagent l'affiche. Mais ils en ont marre de tourner en bus, et décident de rejoindre Fargo, Dakota du Nord, prochaine date de la tournée, en avion. En l'occurrence un Beachcraft Bonanza, petit avion, dans lequel ils seront 3 (plus un pilote): les deux déjà cités, et Tommy Allsup, musicien de Buddy Holly. Sauf qu'au dernier moment, celui-ci accède à la demande de Ritchie Valens (né Ritchie Valens) de lui laisser sa place.

A noter que Dion, de Dion & the Bellmonts (la quatrième tête d'affiche de la tournée), trouvant que $36 ça faisait un peu cher, se trouvera sauvé par son sens de l'économiçe.

L'avion décolle vers une heure du matin le 3 Février, puis se trouve pris dans une tempête de neige.

L'avion sera retrouvé au milieu d'un champ de maïs, à quelques 8 kilomètres au nord de son aéroport de départ, vers 9 h 15 le 3 au matin.

Les autopsies montreront que, selon toute probabilité, les victimes sont mortes sur le coup.



La Mort en Rock la plus fondamentale disais-je. La violence, tant de l'accident lui-même, que la violence avec laquelle il eut lieu, entraînant la mort totalement inattendue de trois stars fauchées en plein vol. Mais aussi la jeunesse des victimes: le plus âgé, Big Bopper avait tout juste 28 ans, Buddy Holly 22, et Ritchie Valens 17.
C'est symboliquement la fin d'une ère, aussi, celle du Rock n' Roll originel, (surtout que pendant ce temps, Elvis fait son service en Allemagne) tout comme un peu plus de 10 ans plus tard Altamont mettra fin au rêve hippie.




Découvrir Big Bopper, Buddy Holly et Ritchie Valens:
Pas de conseil de ma part, je ne connais pas forcément bien le sujet… J'aurais tendance à vous orienter vers des Best Of, voire, Pour Buddy Holly & the Crickets, au coffret sorti il y a quelques temps.

2 février 2011

To the other side!

(Le début ICI)




La Mort en Rock était une des premières rubriques de mon blog originel. Rubrique délaissée avec le temps pour des raisons spécieuses et diverses. Il est temps, non seulement d’y revenir, mais surtout d’y consacrer la place qu’elle mérite.
La Mort et le Rock ont beaucoup en commun. Le Rock, en soi, est un genre autodestructeur : le style n’est pas fait pour construire une longue carrière. Et le genre comme sa légende doivent beaucoup à ses gloires éteintes en plein envol (atterrissage pour d’autres). Il s’agit ici de leur rendre hommage.
Et j’insiste : même si je sais déjà que les publications de ce blog seront pleines de ces blagues de goût douteux et de cet humour noir que je suis incapable de retenir, c’est bien un hommage à de grandes figures disparues de la musique Rock que je tiens à rendre ici.
Durant un an, à partir de demain, 3 Fevrier 2011 et ce jusqu’au 2 Février 2012 (qui correspondra, si je ne m’abuse, aux 33 ans de la mort de Sid Vicious), ce blog publiera, dans la mesure des connaissances de son tenancier, un rapide hommage, le jour anniversaire de la mort des personnes concernées. L’occasion de revenir sur leur carrière, leur musique, et les circonstances parfois surprennantes de la mort de nos rockstars préférées.

Evidement, je ne saurais me montrer exhaustif. Et n’en ai d’ailleurs pas envie. C’est pourquoi il reste quelques critères à « remplir » pour entrer dans ce Rock n’Roll Hall of Death. En gros :  

1.Avoir fait du Rock 

2. Etre mort 

3.Etre mort en donnant l’impression d’avoir encore eu quelque chose à dire, que ce soit parce que le décès a eu lieu alors que la personne ou son groupe était encore en activité… En gros, qu’à sa mort, les gens aient été surpris, attiristés, choqués. Pas de « Putain, mais il était vivant, en fait ? »



Ceci étant posé… Le carnage peut commencer dès demain.