19 février 2011

1980 - Bon Scott

Bon Scott est né Ronald Belford Scott en Ecosse en 1946. Il quitte l'Ecosse  avec ses parents, direction l’Australie, alors qu’il a 6 ans. Avant de décider de faire Rockstar comme métier, il cherche tout d'abord à s’engager dans l’armée australienne qui le réforme for being deemed as socially maladjusted.(Ca rend vachement mieux si on le laisse en Australien dans le texte je trouve. Mieux que le français "réformé P4" en tous cas.)


Il rejoint d’abord les Spektors en tant que batteur. Et parfois, il chante. Il monte ensuite les Valentines, et là, il chante sans battre. Le groupe aura de petits succès à l’échelle australienne avec des titres nommés Juliette et Everyday I have to cry, mais il devra quitter le groupe après avoir été (attention, record) le premier rocker australien arrêté pour possession de marijuana. Il rejoint alors le groupe Fraternity avec lequel il tourne, jusqu’en Europe en 1971. C'est lors de cette tournée qu'il aura l'occasion de voir sur scène Brian Johnson, chanteur qui lui laissera une sacrée bonne impression… Et qui sera à terme son successeur au sein d'AC/DC après un temps de réflexion sévèrement court (5 mois après la mort de Bon Scott, le premier album d'AC/DC avec Johnson était dans les bacs. In black. (Toutes mes excuses)).

Bref, Bon Scott rejoint AC/DC en 1974, remplaçant leur ancien chanteur (un dénommé Dave Evans), Angus et Malcolm Young étant les jeunes frères d’un de ses potes. Ce sera lui qui fera prendre au groupe leur orientation Hard Rock, le groupe étant au départ un groupe de Glam. Il restera chanteur des débuts (l'album "High Voltage" jusqu'au couronnement planétaire "Highway to Hell", en passant par l'éternel "Let There be Rock".




C’est à Londres, dans le quartier de Camden, et après une bonne nuit de cuite, qu'un de ses amis, le croyant endormi, le laisse cuver dans sa Renault 5, avec une couverture sur le dos, pour la nuit. Le lendemain matin, le trouvant toujours endormi, cet ami (rebaptisé du nom d'Alistair Kinnear par les autorités anglaises pour préserver son anonymat) décide de l'emmener à l'hôpital, où les médecins ne pourront que constater le décès de Bon, l'intronisant au Panthéon des rockstar étouffées dans leurs propres vomissures… circonstance de décès délicatement rebaptisées "heavy alcohol poisonning" par les autorités médico-légales. Il avait 33 ans.



Evidement,  Bon Scott était une personnalité suffisament importante pour que certaines théories du complot aient vu le jour après sa mort… A commencer par la théorie de l'hypothermie (il faisait moins de 0°C le matin où on l'a conduit à l'hopital) dont le plus ardent défenseur est Ozzy Osbourne.
Mais bon, pour une fois que les médecins sont d'accord avec la légende, on ne saurait se priver d'imprimer la légende. Let There Be Rock.


6 commentaires:

  1. Ultravomit, sérieux ? T'es comme ça, toi ? ^^

    Bon sinon Bon scott, c'est quand même la mort en rock absolue avec celle de Keith Moon. Sauf que celle de Bon Scott est vraiment particulièrement horrible et dégueulasse. Comme ce fût la première mort en rock dont j'entendais parlais au début des années 90, elle m'a en plus vachement marqué... depuis, je suis très bienveillant avec tous mes amis bourrés (je ne permettrai pas d'ajouter "comme tu as pu le constater ;-))

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  2. j'oublie systématiquement que bon scott était britannique, je le redécouvre à chaque article,
    et j'ai l'impression de n'en avoir lu qu'au sujet de sa mort, je te jure ^^

    je note que ça fait pas les affaires de Renault tout ça

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  3. ---> "j'oublie systématiquement que bon scott était britannique"

    C'est pourtant marqué dessus :-D

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  4. Thomas: Pour le titre, j'ai rien trouvé de mieux. Rassure toi, j'en suis pas fier. Et d'accord avec toi, c'est une de mes morts en rock préférées. Avec Moon, oui, aussi... Mais j'aime aussi beaucoup d'autres, plus glauques et douteuses.
    Sinon, moi, qu'un écossais s'appelle Scott, ça me dépasse.

    Arbobo: En même temps, des R5 à Londres, je suis pas sur que ça roule les routes...

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  5. tu veux dire que la fameuse phrase "hier j'ai vomi dans la R5" n'est pas la 3e plus prononcée à Londres derrière "hello, je voudrais 4 pintes" et "j'aurais pourtant juré que j'avais rien bu..."

    étrange

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  6. J'adore le libellé "ultravomit"... bon, je passe enfin sur ton nouveau "side-project"...

    Le sujet est pas jojo en soi, mais heureusement le traitement l'est davantage...

    SysT

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